Ce jeudi 9 octobre, le député Wallon Luc Tiberghien a interrogé oralement le Ministre Foret, sur les conditions des travaux entamés par la société Cora au Quevaucamps (Estaimpuis/Mouscron).

 

Son interrogation était double :

 

Des camions, entrant et sortant du chantier, traversent la RN 511 à hauteur de la « ferme Praet » engendrant ainsi de nombreuses nuisances pour les riverains et les usagers de la route.

Notre député voulait savoir si des autorisations avaient été accordées dans ce sens. Le Ministre Foret lui a répondu qu’un accord avait été donné par le MET, gestionnaire de la route, pour cet accès au chantier moyennant la mise en place d’une signalisation adéquate. Cet accès est aussi utilisé par l’entreprise réalisant la pose de collecteurs dit « du pont bleu », situé à +/- 150 m à l’ouest du site et dont le permis d’urbanisme a été délivré à l’intercommunale IPALLE.. Le Ministre a également dit que pour ce qui concernait les nuisances pour les riverains et les usagers de la route, la RN 511 est en ligne droite entre le rond-point de la Couronne et l’A17, donc d’une parfaite visibilité et qu’à l’exception d’une habitation enclavée au bord du site (partie en zone agricole), il n’y a pas de construction le long de cette route.

 

Luc Tiberghien interrogera encore le Ministre Daerden quant aux responsabilités prises par le MET.  Si, comme le dit M. Foret, la RN 511 est bien « droite », cet état de fait encourage en réalité la vitesse et n’y rend le charroi que plus dangereux.

 

Par ailleurs, des terres évacuées sont amenées dans des prairies jouxtant « la ferme de l’Ancienne Cure », or les risques  d’inondation de cette zone sont bien connus. Luc a donc demandé au Ministre si une autorisation de dépôt de terres à cet endroit avait été demandée et accordée. Le Ministre a répondu que les terres proviendraient du chantier itinérant d’Ipalle. Il est à noter que l’exploitant agricole souhaitait remonter le niveau de ses prairies le long du cours d’eau « l’Esperlion », ce que la commune n’a pas autorisé vu la sensibilité de cette zone aux inondations. Contact a donc été pris par les autorités communales avec l’entreprise travaillant pour Ipalle afin que ces terres arables soient évacuées.

 

Il y avait donc bien illégalité !