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Voir la région au cœur d'un ensemble.


Afin de devenir plus efficace dans la gestion du patrimoine naturel de notre région, essayons d'oublier un instant les frontières administratives des états et des provinces. Car la préservation et la gestion de nos ressources naturelles doivent se faire à la lumière des projets qui voient le jour outre Lys et en Flandre.


Prenons un peu d'altitude afin de pouvoir mieux considérer les zones naturelles qui nous entourent ainsi que les pôles économiques et démographiques. A l'Ouest, la région des Monts de Flandre a une vocation touristique, environnementale et agricole. Elle est peu peuplée. Au Nord, le prolongement de la région des Monts avec des zones forestières et rurales nous sépare d'Ypres et de son pôle urbain et industriel. A l'est, la vallée de la Lys est beaucoup plus densément peuplée que chez nous surtout à partir de Menin où des infrastructures portuaires se sont développées à partir de l'écluse en amont de la ville. Au sud du canton, la métropole du Nord compte près d'un million d'habitants. La Deûle coule à l'ouest de cette immense zone urbaine.


Au milieu de ces configurations économiques et démographiques, il semble fort séduisant pour notre entité de garder dans son jeu la carte touristique de la Lys. Il est important de signaler que la France est bien décidée à stopper l'hémorragie de ses zones humides. Historiquement, un tiers des territoires du Nord correspondait à des zones marécageuses, aujourd'hui, ces endroits ne comptent plus que pour 1 % du département expliquait en janvier dernier Annick Delelis, professeur à l'université de Lille 2 et Présidente de la Commission Internationale de l'Escaut. Dans la liste des vingt-deux zones à protéger dites prioritaires figurent les marais d'Erquinghem et la plaine de la Lys. De son côté, la Flandre a fourni des efforts énormes pour la valorisation des Monts, des bois du Palingbeek, de Zandvoorde, du site des Verdronken Weiden à Ieper, etc…


La rivière issue des collines calcaires de l'Artois a donné naissance à une immense plaine nommée par les géographes "vallée flamande" et séparant le pays de Weppes des Monts de Flandre. A la frontière belge à hauteur d'Armentières, elle devient mitoyenne, au-delà de la confluence avec la Deule elle nous sépare de la région dite du Ferrain. Cette énumération de zones naturelles devrait déjà nous faire prendre conscience du profit qu'il y a à tirer de notre situation à la lisière d'une série de régions caractéristiques. Les autorités compétentes s'efforcent déjà de faire la promotion de nos atouts touristiques et récréatif et culturels à nous trouver au carrefour de zones naturelles différentes et avec un potentiel client de plus d'un million d'âmes rien que pour la France. Le jour où les Flamands connaîtront vraiment nos richesses naturelles, ils s'y intéresseront encore beaucoup plus qu'aujourd'hui.


La vallée de la Lys. L'axe le plus visible qui irrigue notre région de Comines-Warneton est sans conteste celui de la rivière et si nous voulons le valoriser, il s'agit de le faire d'un bout à l'autre, depuis Armentières jusqu'à Wervik. Voilà bien le patrimoine que nous pouvons revendiquer. Même si la mitoyenneté nous oblige à le partager avec nos amis français, il faut reconnaître que durant ces dernières années cela a parfois joué en notre avantage. De plus les projets français actuels semblent orientés vers une protection accrue de la vallée.
Pour l'avoir parcourue pendant des années depuis sa source jusqu'à Menin, je puis confirmer sans partialité que la zone où la vallée est la plus riche en faune, en flore et ou elle a gardé certaines caractéristiques qui datent de la préhistoire, se situe entre Armentières et Wervik. Il y a bien sûr des coins de paradis en quantité dans la vallée artésienne avec des paysages somptueusement vallonnés, des ruisseaux à truites qui coulent au milieu d'un bocage séculaire et les canaux remplis de poissons et de batraciens qui sillonnent la magnifique forêt de Nieppe. Malgré ces richesses innombrables la Lys française s'enrichira encore en devenant mitoyenne.


Nos atouts écologiques.
Et pour cause : L'étang des prés du Hem, la réserve naturelle et ornithologique de Ploegsteert et la réserve naturelle et ornithologique de Warneton abritent depuis des dizaines d'années des oiseaux par milliers. Des zones très riches comme les bois du Gheer et le Mont de la Hutte situés à moins de deux kilomètres des rives permettent des échanges entre la faune forestière et celle des marais et des rivières. Notons que les bois du Gheer sont en zone Natura 2000. Le site des Bas-Prés de Comines ne pourrait-il s'ajouter à ces perles.


Mais les endroits qui ont la plus grande valeur d'un point de vue paysager sont peut-être les bas prés au milieu desquels serpente le cours d'eau. C'est là que toute la faune va trouver de la nourriture en permanence car la terre y est humide toute l'année et que la végétation est la plus luxuriante. C'est là aussi que dans les plis et les courbes des grandes prairies se devinent les derniers indices de la vallée préhistorique. Comme certains talus qui séparent les prairies basses et marécageuses des champs cultivés placés hors des zones périodiquement inondables.


Nous possédons encore, du Bizet à Wervik une rivière qui a conservé des points communs avec la Lys d'après les glaciations. On doit tenir compte du grand méandre des Prés entre Deux Eaux à la ferme de la Howarderie, des bas-prés au pont du Badou, des prés qui s'étendent de part et d'autre du quartier du Touquet en allant jusqu'au Pont Rouge, sans oublier les prairies des Willemots et à proximité immédiate de Warneton sur la rive gauche devant le village de Deulémont d'une zone inondable de près de 10 hectares autour de la ferme de la Petite Haie. Les biotopes très différenciés autour du Vert-Digue et jusque dans Comines même prouvent les potentialités naturelles considérables de notre région.
C'est là aussi que toute la faune qui s'est développée au sein des réserves naturelles va trouver sa pitance durant toute l'année. La végétation y est toujours abondante à cause de la présence d'une nappe phréatique peu profonde.
Si l'on se promène sur le chemin de halage, on a un point de vue fort intéressant sur la Lys et les prés. Les hérons, grèbes, poules d'eau, foulques, canards colvert, morillons, cormorans se rencontrent en abondance et sont aisément identifiables. Les grèbes huppés qui sont directement dépendant de la Lys pour trouver le poisson qu'ils mangent sont facilement observables car ils peuvent pêcher fort longtemps sans s'effaroucher.


Les grèbes castagneux, martin-pêcheurs, bécassines et chevaliers nécessitent un œil plus attentif mais ils trouvent tout ce qui leur faut dans leur biotope de prédilection. On remarquera une très forte concentration de cygnes à certains moments de l'année sur la Lys à Warneton et dans les prés inondés face à Deulémont en hiver, il peut parfois y en avoir plus d'une centaine et cela est vraiment exceptionnel. Il faut signaler aussi que pour la première fois depuis très longtemps, les ornithologues locaux ont observé une troupe d'une centaine d'oies cendrées pendant une quinzaine de jours dans les prairies du Touquet. La présence de ces animaux prouve s'il le fallait que le biotope local est situé sur le sillon migratoire de la vallée de la Lys et que les réserves de nourriture conviennent à de fort contingents d'oies sauvages et de cygnes. Une foule d'autres oiseaux emprunte ce couloir de migration et les solitudes entre Warneton et Armentières avec la présence de grands plans d'eau sont des lieux de ressourcement idéaux. Tous les ornithologues sont d'accord pour dire que nous avons là une étape décisive pour des foules d'oiseaux de passage et des sites de nidification exceptionnels.


Alors que les derniers rapports publiés pour l'Atlas des oiseaux de Belgique étaient très déficitaires pour de très nombreuses espèces de plaine et de marais, nous pouvons espérer à juste titre que les efforts constants fournis par les conservateurs des Réserves Naturelles et Ornithologiques de Ploegsteert et de Warneton fassent s'inverser la tendance dans notre région.


Urbaniser inconsidérément la Lys, c'est la perdre au tourisme intelligent.


On peut supposer que dans l'avenir les touristes seront de plus en plus exigeants devant les atouts qui leurs seront proposés. Si notre rivière entre dans cette problématique, nous possédons un trésor. Sa valeur vient du fait que sur des distances encore considérables la nature ait gardé ses droits.


La poussée démographique et sa soif de logements, le développement économique à grand renfort de zones industrielles, l'agriculture intensive et son appétit de terres à assécher et les déversements incessants de gravats partout où subsistent quelques roseaux n'ont pas encore submergé les quelques dizaines d'hectares de prés inondables qui nous restent. Sachons donc notre bonheur et attachons-nous à le garder.


Trois affluents pour un maillage.


Toujours dans l'optique d'élargissement qui a prévalut au début de ce texte il est vital de mieux considérer les vallées des ruisseaux qui traversent le canton. Ces vallées étant les artères principales où aboutiront les vaisseaux du maillage écologique si la volonté de les irriguer existe vraiment.


Car remonter ces ruisseaux, c'est rejoindre la région des Collines avec le Mont Noir d'où jaillit la source de la Douve. C'est à l'ombre des frondaisons du Nonnenbos près de Bellewaerde que naît le ruisseau de Basseville qui formera avec d'autres le Kortekeer, depuis le versant sud de l'interfluve Lys-Yser à Geluveld et Kruiseke coulent les ruisselets qui deviendront la Haute-Planche.
La prise de conscience de l'importance du travail à effectuer autour de ces modestes affluents pourrait avoir des effets bénéfiques non seulement d'un point de vue purement biologique et environnementaliste mais aussi prolonger ses effets dans la diminution de l'érosion et des quantités d'alluvions apportées vers la Lys.


Ces trois ruisseaux traversent des régions agricoles assez analogues. Dans leur cours supérieur ils drainent des terroirs où alternent prairies et champs, dans leur cours moyen et inférieur la Douve, le Kortekeer et la Haute-Planche sont presque totalement entourés de prés parfois encaissés où affleurent les nappes phréatiques des plaines agricoles avoisinantes. Ces petites dépressions au creux desquelles serpentent les ruisseaux mentionnés plus haut ont été formées depuis des millénaires. Ces terres toujours humides sont converties en prairies par les agriculteurs. Leur humidité provient d'une part de la proximité du ruisseau lui-même, mais aussi de l'affleurement des nappes phréatiques qui se situent à deux mètres sous le niveau des champs voisins.


La Douve rejoint la rive gauche de la Lys en aval de la ville de Warneton dans les prairies où se dresse la Montagne du Château. Cet endroit est peut-être le plus beau de notre canton et aussi un de ceux dont la topographie est la plus parlante. Les analogies à faire entre le paysage actuel et une gravure extraite de J.Blaeu vers 1650 sont frappantes.


Si l'on se place dans la vallée de la Lys en aval des écluses de Bas-Warneton sur la rive gauche, on a une belle vue sur une grande étendue de prairies basses qui correspondent à la vallée du Kortekeer près de l'embouchure du ruisseau. Il est possible aussi que les restes d'un site fossoyé soient encore visibles au milieu de ces prés.


La vallée de la Haute-Planche par contre se remarque à peine à la frontière de Comines et de Wervik, près de la station d'épuration. La vallée dans son cours inférieur a été en grande partie comblée par des remblais.


La reconnaissance de ces vallées comme axes de liaison écologiques entre la vallée de la Lys et les Monts de Flandre ou leurs prolongements du Palingbeek et de Zandvoorde est un point de départ essentiel dans notre développement touristique et environnemental pour plusieurs raisons.


Des raisons d'y croire.


Premièrement, par définition ces vallées sont reliées déjà avec le potentiel naturel de la vallée de la Lys elle-même. C'est comme si par ces modestes ruisseaux, la vallée de la Lys se développait comme un appareil circulatoire apportant sa diversité biologique vers des artères et des vaisseaux de plus en plus ténus. Ce n'est pas exagéré de le voir ainsi car les alluvions de fonds de vallée se ressemblent depuis le bord de la rivière jusqu'assez loin en remontant les ruisseaux.


Pour exemple, en ce qui concerne la flore, on retrouve près du Pont Malet une station de la caltha des marais alors qu'il n'y a que le long de la Lys qu'on peut la voir couramment tant elle est inféodée aux lieux humides. C'est aussi dans ce secteur que l'on peut voir la seule prairie à lychnis fleur de coucou de toute l'entité. En ce qui concerne la faune, les bécassines se rencontrent surtout dans les Bas-Prés de Lys et aussi le long des petits ruisseaux. Les plus fortes concentrations de saules têtards croissent aussi en bordure de Lys et dans les vallées. L'aspect sinueux et encaissé de ces endroits ainsi que leur isolement apportent les principales notes pittoresques dans un paysage très plat qui tant à s'uniformiser. Voilà un capital de base existant.


Deuxièmement, ces lieux sont accessibles car de nombreuses petites routes et chemins longent ou recoupent ces petites vallées et permettent une remontée très agréable qui pourrait s'organiser dans une thématique illustrée très facilement par des faits géographiques, historiques et écologiques.  Même si le fait de longer les ruisseaux est impossible à cause du principe de propriété privée et que les routes et les chemins évitent la zone inondable, on peut déjà profiter de la voirie existante. De plus, dans le cadre du maillage écologique des plantations comme celle du Pont-Malet auraient un impact fort bénéfique. Ce capital est disponible et peut produire de l'intérêt.


En effet, rien que sur le tronçon hennuyer des cours d'eau en question, on a des points de vue fort intéressants à partir de la route. Depuis le chemin du Rossignol, on a une belle vue sur la vallée de la Douve, de même à Warneton si l'on va par le petit chemin qui relie la rue du Moulin à eau à la rue des Sept Gildes. Depuis le Grand chemin de Messines on découvre le Kortekeer comme du Cornet d'en Haut. Tandis que depuis les Hauts Bois près de Kruiseke on peut admirer toute la plaine drainée par les affluents de la Haute-Planche.


Aux sources du problème des boues.


L'observation attentive des dépressions millénaires formées par la Douve, le Kortekeer et la Haute-Planche, nous renseigne sur plusieurs problèmes d'actualité.


L'érosion des sols, les dépôts alluvionnaires et les inondations sont des faits inextricablement liés entre eux et très difficilement gérables. L'enracinement de leurs causes et les ramifications de leurs conséquences touchent des domaines très divers et chez nous ces problèmes s'accentuent car ils prévalent sur deux régions.


Pourtant si l'on observe la couleur beige des eaux en crue, on devine vite qu'elle est due au limon transporté depuis les champs. A l'échelle de plusieurs décennies on comprend aussi que le volume de terre enlevé aux collines et aux champs des bassins de nos petits affluents est colossal. Venant des hauteurs de Kemmel ou d'Hollebeke, une bonne partie du limon se déposera dans les prairies encaissées du cours principal, une partie se retrouvera au fond du ruisseau dans un premier temps et sera ensuite "curée" pour se retrouver dans les mêmes pâtures. L'érosion comble nos vallées petit à petit, d'où l'importance, lorsqu'on le peut, de conserver les quelques grandes zones inondables de la vallée de la Lys.


Pour revenir aux Bas-Prés de Comines.


Cette zone humide d’environ 20 hectares constituée de roselières de prairies et de mares a un intérêt biologique reconnu. Le monde associatif tient à rappeler la nécessité de maintenir ces maillons indispensables du réseau écologique pour préserver la biodiversité. La Région wallonne s'y est d'ailleurs engagée à travers l'objectif 2010 d'arrêter le déclin de la biodiversité et la commune de Comines a reconnu l'intérêt de ce site à travers son Plan Communal de Développement de la Nature.


Ce site est connu des naturalistes pour sa richesse biologique. Il est d'ailleurs répertorié dans le réseau écologique de Comines-Warneton qui a été établit en 1997 '(Site 45 Prairie humide près de Wervicq) Située à l'est de Comines en bordure de Lys, sols argileux modérément gleyifiés. Flore Agrostis, Oseille, Renoncule bouton d'or.


Le Plan Communal de Développement de la Nature présenté par Monsieur Emmanuel Dubuc et signé en 1999 a d'ailleurs retenu cette zone humide comme l'un des maillons du réseau écologique de Comines, maillon que le PCDN envisage de relier aux autres zones humides de la commune.


Les rôles de ces milieux humides sont multiples et ne bénéficient pas qu'à notre biodiversité mais ils ont également un rôle prépondérant dans la régulation des cours d'eau et donc des risques d'inondations. Plus encore, dans la région de Comines, les milieux humides ont un rôle épurateur, de véritable station d'épuration sans aucun frais de fonctionnement, combien crucial pour limiter la pollution des eaux notamment induite par les effluents d'élevage et l'agriculture intensive.


L'impact sur ce milieu, de taille imposante, est révélateur des multiples petites actions qui concourent, ensemble, au déclin de la biodiversité dans les milieux ouverts. Une analyse partagée par l'Etat de l'Environnement Wallon 2006. Une haie par ci, une mare par là, un verger ailleurs et en fin de compte, c'est tout l'équilibre naturel qui s'effondre et la biodiversité au sein des paysages agricoles qui s'amenuise encore.


Un constat contre lequel nos gouvernements se sont pourtant engagés. Le gouvernement wallon s'est donné pour objectif d'enrayer le déclin de la biodiversité d'ici à 2010, un objectif découlant de la convention de Rio sur la biodiversité. Mais, arrêter le déclin de la biodiversité, ce n'est pas seulement signer des déclarations d'intention, c'est aussi sur le terrain, s'engager à maintenir ce qu'il reste de biodiversité et la restaurer. Une mauvaise gestion du chantier de rectification de la Lys constituerait, comme les multiples autres cas similaires, une véritable entrave à cet engagement.
A l'heure où l'agriculture est soutenue à travers de multiples aides pour produire en respectant l'environnement et où elle bénéficie d'aides spécifiques – les mesures agro-environnementales - pour conserver des milieux comme celui des Bas-Prés de Comines, nous pensons qu'un partenariat avec des exploitants agricoles serait très opportun.


Dans un avenir proche, un long et important chantier se développera dans les Bas-Prés de Comines afin d’adapter la Lys au gabarit européen ou tracer la Route des Ecluses. Le milieu biologique si caractéristique des zones marécageuses risque d’être détruit si l’on ne prend pas conscience de sa valeur exceptionnelle. Le défi de ces prochaines années sera de concilier le développement de la voie d’eau et la protection de la biodiversité.


Valoriser, intégrer et relier les divers éléments naturels qui caractérisent de manière ponctuelle l’environnement de Comines, on peut effectivement rêver de le voir un jour. La Morte Lys revitalisée pourrait devenir un couloir biologique au cœur de la cité, avec des aménagements d’arbustes et des alignements d’arbres, on pourrait imaginer un trait d’union entre les Bas Prés du Kortekeer, le canal et la grande zone des Bas Prés à l’est de l’agglomération.


Comines qui accueille tant d’écoles, possède un patrimoine naturel encore très riche qu’il emprunte à ses enfants, puisse la cité du ruban tisser un solide maillage écologique pour les générations futures.

 

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