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1 heure pour les droits de l’Homme

Les Droits de l’Homme sont liés à la dignité de la personne humaine, ils s’appliquent à tout être humain, sans distinction de nationalité, de sexe, de religion,…

L’eau est au cœur du bien-être humain, car elle est indispensable au respect de plusieurs droits fondamentaux (droits au logement, à la santé, à l’alimentation, au travail,…).

Un milliard et demi de personnes n’ont pas accès à l’eau potable, cela entraîne non seulement des problèmes de santé, mais également un déficit de scolarisation des enfants. Ce sont surtout les filles qui sont victimes de ce besoin d’eau, car outre qu’elles soient le plus souvent chargées de la corvée d’eau, et cela au dépend du temps scolaire, les problèmes d’hygiène liés aux cycles menstruels les empêchent de suivre les cours régulièrement.

Le 26 juillet dernier, l’assemblée générale des Nation Unies a voté une résolution demandant l’accès à l’eau potable et à l’assainissement de celle-ci.

Ce sont des pays comme la Bolivie et la Turquie qui ont mené le projet.

Il est à noter que 16 pays de l’Union Européenne, les U.S.A, le Canada et le Japon se sont abstenus, alors que 124 pays l’ont acceptée.

Ricardo PETRELLA, Président de l’Institut Européen de Recherche sur la Politique de l’Eau, voit dans ce vote un changement fondamental.

Je le cite ;

« On assiste à la fin d’une époque qui, pendant 40 ans, a démantelé l’état providence. Avec les crises des années 70, on a introduit dans la culture occidentale l’idée qu’il y avait 2 sortes de droits humains. Les droits naturels, liés à la nature humaine, comme le droit à la liberté d’opinion ou de confession religieuse et puis à coté, une autre catégorie de droits humains, comme l’éducation et la santé, qui sont liés aux performances économiques. En prétextant que ces performances économiques n’étaient pas au rendez-vous, on a commencé à démanteler les services sociaux.

Aujourd’hui, pour la 1ère fois depuis 40 ans, en réaffirmant les droits humains, on a enrayé le processus.

C’est l’aboutissement de décennies de luttes sociales pour le droit à la vie . »

Ce vote n’a pas de valeur contraignante, il faut donc rester vigilant pour empêcher les multinationales comme Coca Cola qui assèche des nappes aquifères en Inde pour fabriquer et vendre ses boissons, les villes comme Las Vegas de pomper toute l’eau environnante pour le plaisir mercantile.

Ce combat pour l’Eau est une démonstration supplémentaire du fait que le capitalisme est la négation des Droits Humains.

Tifred DELÉCLUSE

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L’accès à une eau de qualité ne peut pas être un luxe, c’est une nécessité que beaucoup nous envient.

Chaque jour, nous pouvons ouvrir le robinet, nous bénéficions de l’eau potable à volonté.

Il y a quelques années, un jeune Biélorusse, enfant de Tchernobyl, s’étonnait de ce prodige.

Grâce à cette eau, nous pouvons nous laver, laver notre linge, nettoyer tout, du sol au plafond.

Grâce aux détergents, poudres et autres savons plus ou moins naturels, plus ou moins pétrochimiques, nous parvenons à vivre dans un monde sain. Sain ?

L’eau douce est une denrée rare, moins de 3% de la quantité totale de l’eau sur terre, la plupart dans les glaciers. 1% est liquide : rivières, lacs et nappes souterraines.

Le réchauffement climatique planétaire entame ces réserves lorsque les glaciers fondent anormalement. Les Andes, l’Himalaya, le Kilimandjaro et même les Alpes voient leurs glaciers fondre comme neige au soleil.

Les Andes apportent de l’eau douce à toute l’Amérique du Sud, à l’Amazone. L’Amazonie est notre poumon vert…

L’Himalaya apporte de l’eau douce à toute l’Asie, le continent le plus peuplé.

Que se passera-t-il si ces neiges éternelles disparaissaient ou continuaient de se réduire ?

Il faut craindre que des lacs gelés risquent de céder et d’inonder les vallées, puis que les écoulements de neige fondue, ceux qui alimentent aujourd’hui les cours d’eau s’atténuent, diminuent en quantité, s’arrêtent quasiment.

Après les inondations, la sècheresse. Plantes et animaux, culture et élevage, la biodiversité disparaîtront. Et la population ?

Chaque jour, nous pouvons ouvrir le robinet et consommer de l’eau potable. Tout nettoyer, jeter le tout à l’égout, faire pipi-caca, tirer la chasse et tout oublier. Des dizaines de litres d’eau potable souillés et rejetés dans les égouts, et je cours acheter des bouteilles d’eau au supermarché.

L’accès à une eau de qualité ne peut pas être un luxe, c’est une nécessité que beaucoup nous envient.

Heureusement, nos ingénieurs peuvent imaginer des stations d’épuration pour nettoyer nos eaux usées. Mais n’est-il pas plus intelligent, plus naturel, plus sain de ne pas polluer, gaspiller cette eau que beaucoup nous envient ?

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Bonsoir,

Juste quelques mots qui paraîtront bien dérisoires après les différents textes que nous venons d’entendre, juste quelques mots pour nourrir notre réflexion, peut-être, mais aussi pour essayer d’apporter mon grain de sable à l’édifice jamais achevé de la démocratie.

Je suis né vers la fin des années quarante au sein d’un dictature particulièrement sanguinaire : la dictature franquiste.

Bien sûr à l’époque je n’avais pas conscience du sens véritable de mots comme démocratie, dictature, abus de pouvoir, jugements et exécutions sommaires…

Ce n’est que bien plus tard que j’ai compris que la démocratie est quelque chose de précieux, d’inestimable certes, mais d’extrêmement fragile que l’on doit soigner, accompagner avec attention sans cesse, que l’on doit mériter, que l’on doit gagner chaque jour en exerçant sa citoyenneté !

Alors, aujourd’hui, en cette énième commémoration de la « déclaration des droits de l’homme » et même si elle n’est pas la plus importante, ma première pensée va à John Lennon, le fameux « Beatle » dont c’est justement le trentième anniversaire de sa mort, assassiné qu’il fut le 8 décembre 1980, victime de la folie de l’intolérance.

Je ne peux m’empêcher également d’avoir une pensée émue pour mes amis bloggeurs cubains avec lesquels j’entretiens des échanges réguliers, essayant de leur apporter mon pauvre, mon insignifiant soutien au regard de ce qu’ils vivent au quotidien et qui au sein d’une dictature particulièrement totalitaire essayent chaque jour de gagner pied-à-pied leurs droits les plus élémentaires.

Enfin, comment pourrais-je oublier tous les malheurs, toutes les atteintes à la dignité humaine qui existent de nos jours encore à travers le monde et plus particulièrement celles perpétrées par l’Iran où, en plein milieu de ce XXIe siècle - qui devrait être synonyme de bonheur et de progrès - l’on juge sommairement et l’on pend les jeunes gens au seul motif terrifiant qu’ils sont homosexuels !

Voilà, c’est vrai, ces quelques mots, ces quelques gouttes d’eau face à l’immense océan de ce qu’il reste encore à faire paraissent bien dérisoires, mais ce soir je tenais absolument à les partager avec vous.

Luis Guell Jornet

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